5/ Je mets en œuvre les actions de la charte

La mise en œuvre des actions de la charte se réalise dans la même démarche de concertation et de co-construction que les étapes précédentes : il s’agit de donner une continuité à la gouvernance et aux partenariats déjà créés, à travers différentes instances : 

• Les instances de pilotage internes : le COPIL et le COTECH, au sein de la collectivité, assurent le pilotage et le suivi de la mise en action de la charte. Ils se réunissent régulièrement, pour tenir compte des avancées et décider des prochaines étapes. 

• Le comité des partenaires* : qui continue à se réunir et à représenter le corps économique à travers ses représentants. Il continue d’être consulté sur la démarche globale, de relayer des informations, de mobiliser les parties prenantes ; et peut être élargi au fur et à mesure des partenariats créés.

• Les groupes projet : qui prennent la relève des « groupes de travail thématiques ». À chaque action est associé un « groupe projet » qui rassemble notamment les pilotes de l’action et les acteurs publics et privés voulant participer à sa concrétisation. Ils se réunissent à échéance variable selon le besoin de l’action.

La mise en œuvre des actions peut se découper en plusieurs étapes :

• Prioriser les actions : différents critères peuvent se combiner pour définir les actions prioritaires à mettre en œuvre. Il peut s’agir de facilité, de rapidité, de volonté politique, de souhait des partenaires économiques… Des opportunités comme un appel à projet ou une proposition de partenariat sont également des arguments dans l’ordre de mise en œuvre. Il est possible de réaliser plusieurs actions en parallèle.

• Détailler les caractéristiques de mise en œuvre : les différentes instances de concertation et de gouvernance sont appelées à se réunir pour préciser les détails d’application comme le calendrier, le budget, les partenaires et co-pilotes… Ces réunions peuvent prendre la forme des groupes projets cités précédemment, mais également être complétées par des entretiens bilatéraux, des échanges entre d’autres collectivités en action, de l’expertise externe, des visites terrains, …

• Définir des indicateurs : de suivi du réalisé de l’action, mais aussi d’évaluation des résultats de cette action (gains environnementaux, gains opérationnels, …) ; pour tenir compte de son avancée et de ses bénéfices.

La réalisation des actions renforce la prise en compte des enjeux logistiques du territoire en permettant à la collectivité de les identifier et de les travailler dans l’ensemble de ses compétences (mobilité, développement économique, aménagement, environnement …) avec tous les leviers à sa disposition (réglementation, achat public, maîtrise d’ouvrage, animation, subvention...). La méthodologie d’élaboration partenariale de la charte et de son plan d’action en fait une démarche solide, qui peut être valorisée et partagée en interne.

Prioriser les actions : La mobilisation d’une diversité d’élus et de directions concernées par les dimensions de la LUD au sein des instances de gouvernance internes permet d’élargir son appropriation et son portage par la collectivité.

• La mobilisation d'une diversité d'élus et de directions concernées par les dimensions de la LUD au sein des instances de gouvernance internes permet d'élargir son appropriation et son portage par la collectivité.

• Le croisement des enjeux et des actions avec les autres politiques portées par la collectivité peut amener à questionner, élargir et enrichir les différents modes d’interventions élaborés « en silo ».

• Le plan d’actions de la charte peut être retranscrit dans les autres documents de planification de la collectivité (PDM, PCAET, PLU…) afin d’intégrer la logistique urbaine dans les autres plans d’actions autour d’une mobilité durable, de l’apaisement des centres-villes ou encore en faveur de la qualité de l’air et de la décarbonation.