3/ Initier une démarche d'engagement volontaire

Je réalise un diagnostic marchandises

Je deviens une collectivité exemplaire

Je mets en place une instance de concertation

MONTRER LA VOIE… POUR ÊTRE SUIVI !

En tant que pilote de la démarche d’engagement volontaire, les collectivités doivent donner l’exemple en matière de logistique urbaine pour les opérations relevant de leurs compétences. Une exemplarité nécessaire pour donner du poids aux demandes, avoir la confiance des acteurs locaux, accroitre leur propre motivation et créer un effet d’entraînement sur le territoire !

L’exemplarité commence bien sûr par un respect des obligations réglementaires : articles L224-7 à 9 du code de l’environnement modifiés par la loi d’orientation des mobilités (2019) et la loi de transition énergétique pour la croissance verte (2015), qui affirment la volonté politique de réduire les impacts environnementaux liés aux transports.

Les collectivités peuvent aller encore plus loin et agir en tant que prescripteur sur les flux générés, en adoptant une approche durable de la logistique urbaine :

Via la gestion de sa logistique interne

C’est le cas quand la collectivité dispose de véhicules ainsi que d’équipements affectés aux transports de marchandises. C’est notamment vrai dans la filière déchets avec l’exploitation de bennes à ordures ménagères, de centres de collecte ou de tri…

Quelques exemples : renouveler la flotte de véhicules en optant pour des véhicules propres et économes en énergie, mutualiser les achats, regrouper les commandes.

Via les marchés contractés 

C’est le cas pour les besoins logistiques propres de la collectivité (centrales d’achat pour les fournitures des écoles, des musées…) ou dans le cadre de la mise en œuvre de projets (tels que la réalisation d’un projet urbain).

Une collectivité peut par exemple insérer des clauses environnementales dans les critères de sélection des fournisseurs.

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